PRO – Entretien avec Marama VAHIRUA, ancien joueur professionnel

Après quinze ans de carrière professionnelle, six clubs professionnels (Nantes, Nice, Lorient, Nancy Monaco, Panthrakikos), Marama Vahirua est reparti sur son île natale de Tahiti. Pour notre plus grand plaisir, « l’homme à la pagaie » a gentiment accepté notre sollicitation afin de revenir sur sa formation à la Jonelière, son parcours professionnel en ligue 1, sa vision du football actuel et son après carrière.

LA DECOUVERTE DU FOOTBALL

Pouvez-vous revenir sur votre enfance, le contexte dans lequel vous avez grandi ?

J’ai eu beaucoup de chance de grandir dans un quartier familial en bord de mer avec une grande plage de sable noir, l’idéal pour le foot sur plage. Toute la famille jouait ou avait joué au foot à un moment ou un autre. Mon grand-père était le président de notre club et forcément, tout le monde y était licencié. Mon père m’a suivi en tant qu’éducateur jusqu’à mon départ pour la France.

A quoi ressemble une enfance à Tahiti ?

Comme partout ailleurs sauf que chez nous, il y fait toujours bon avec les cocotiers en plus. Je passais le plus clair de mon temps dehors à jouer aux explorateurs avec les cousins ou, la plus grosse partie de notre temps, à jouer au foot.

Quels sont vos premiers souvenirs de football ?

Toute mon enfance, j’ai été bercé par Téléfoot donc depuis tout petit je connais très bien le championnat français. Et évidemment, je suivais de très très près la carrière de mon cousin Pascal, à l’AJ Auxerre.

Petit, aviez-vous des idoles/modèles foot (ou hors foot) ?

Pas vraiment, mais je rêvais déjà de devenir pro à l’âge de 6 ou 7 ans.

Quel est votre parcours junior ?

J’ai toujours été l’un des meilleurs dans toutes les catégories dans lesquels je jouais à Tahiti. J’adorais marquer beaucoup de buts pendant les matchs. J’ai commencé à jouer en senior à 15 ans. Je détestais jouer avec ma catégorie car je voulais toujours jouer avec les plus grands et devenir plus fort qu’eux. J’ai commencé à l’AS Central Sport où j’y ai joué de pupille à minime et ensuite j’ai rejoint l’AS Pirae en cadet, mon dernier club avant la France.

Etiez-vous supporter d’un club en particulier ?

Je suivais l’AJA forcément avec mon cousin Pascal. Mais mon père m’avait offert une cassette du Milan AC avec toutes les stars de l’époque et j’étais très fan de Van Basten. Un joueur d’une très grande classe.

Vous êtes issu d’une grande famille de footballeurs puisque votre cousin Pascal Vahirua a été professionnel. L’idée d’une carrière professionnelle était-elle une évidence ?

Oui depuis ma plus jeune enfance, je rêvais de devenir pro.

La pression du nom « Vahirua » n’était pas trop forte ?

Pas du tout. Je n’y pensais même pas. Je n’avais qu’une seule idée, c’était de trouver ma place dans ce monde du football professionnel

Dans quelles circonstances êtes-vous repéré par le FC Nantes ?

J’ai eu énormément de chance dans ma vie et cela en est une. Je pars en France avec mon club AS Pirae pour jouer la coupe de France contre St Priest et je marque au bout de 10 secondes. Et là, les clubs m’appellent… Je choisis de faire un essai à l’AJA mais le froid de l’hiver bourguignon a eu raison de moi en 4 jours seulement et je refuse la proposition de Guy Roux de me faire signer là-bas. Quelques mois plus tard un ami à mon père nous dit qu’il connaît très bien Coco Suaudeau et qu’il pouvait nous mettre en contact. Et quelques semaines plus tard me voilà à Nantes.

DE LA FORMATION AU MONDE PROFESSIONNEL

La jonelière et la Beaujoire

Vous découvrez La Jonelière en 1997. J’imagine que quitter son île natale pour venir en métropole n’est pas simple… ?

Non, n’était pas facile du tout. Mais j’étais culotté et surtout je fonctionne avec mon instinct et je voulais goûter pour me faire une idée. Mais je me suis très vite aperçu que le football que je vivais à Tahiti n’avait pas la même valeur ici. C’était devenu mon métier. Et il m’a fallu balayer toutes mes habitudes « cool » sur le terrain.

Que représentait le championnat de France pour vous à Tahiti ?

Je ne voyais que lui à Tahiti à l’époque. Nous n’avions pas d’autres images à part le football français. C’était donc LE football.

Combien de temps a nécessité l’acclimatation ? Quelles ont été les choses les plus difficiles à appréhender ?

Il m’a fallu un an et demi pour accepter que ma vie fût bien à Nantes et que je n’étais plus là pour, que pour quelques mois seulement.

Vos proches vous ont-ils suivi pour faciliter l’adaptation ?

Non j’étais tout seul. C’est pour ça que ça été dur mais c’est aussi pour ça que je suis devenu plus fort mentalement. Avec la famille autour, cela aurait été plus cool, et peut-être trop cool.

Que représente le FC Nantes dans votre esprit à ce moment ?

C’est un club, une famille pour moi. A chaque fois que je parle à ma famille ou des amis de mes années nantaises, j’ai la larme à l’œil et c’est comme une part de moi que j’ai quittée en rentrant à Tahiti. J’aime ce club et je l’aimerai toute ma vie.

Matthieu Bideau, responsable du recrutement à Nantes et Mommeja ont coécrit « Je veux devenir footballeur professionnel ». Un livre instructif, délivrant des conseils aux jeunes et parents. On imagine mal à quel point la concurrence est rude pour percer… Avez-vous douté sur votre capacité à devenir professionnel ?

Franchement ? Je vivais à 20 000 km de mes parents et de toute ma famille. Pour moi c’était une victoire déjà de jouer tous les jours avec le maillot du FCN sur moi. Et je n’avais qu’un seul objectif : jouer un jour avec les pros que je côtoyais tous les jours. J’ai toujours été comme ça. Tu le sens ? En avant toute ! On réfléchira après.

Tous leurs conseils durant toutes ces années devenaient pour moi comme ma bible du football pour le reste de ma carrière mais aussi de ma vie..

Les choses se passent plutôt bien pour vous puisqu’en 1998, vous signez un contrat professionnel. Vous aurez la chance de côtoyer Raynald Denoueix… Comment définiriez-vous l’homme et l’entraineur ?

Je n’ai appris de ce Monsieur mais aussi de tous mes coaches des U17 à pro, qu’une fois après avoir quitté le club. Tous leurs conseils durant toutes ces années devenaient pour moi comme ma bible du football pour le reste de ma carrière mais aussi de ma vie. Ils m’ont appris les vraies valeurs d’un homme : FAMILLE, RESPECT ET TRAVAIL.

Quelles sont les circonstances de vos débuts et votre première apparition dans le grand bain du football pro ?

J’ai intégré le groupe pro en 1999 où j’ai joué mon premier match contre Le Havre. C’était une super expérience. La sensation de vouloir montrer à tout le monde que j’avais le niveau. J’étais culotté et ne me posais pas de questions. Je me souviens avoir tenté un lob de très loin. Les journalistes m’ont de suite approché pour me poser une tonne de questions. C’était Fun.

Le jeu à la Nantaise… Comment le qualifieriez-vous et comment se manifestait-il aux quotidiens ?

Le jeu à la nantaise comme les gens aiment le dire était basé sur la capacité de tous les joueurs à se mettre au service de l’équipe. Le foot, ce n’est pas que courir derrière un ballon. C’est aussi savoir l’utiliser à bon escient. Plus les joueurs sont en mouvement et plus il y a de solutions pour le porteur du ballon.

Vous allez rester sept ans à Nantes, côtoyer de grands joueurs. Quel coéquipier vous a le plus marqué ?

Je suis resté 7 années et je ne peux pas dire qu’un joueur m’ait le plus marqué car nous avions une équipe, une famille. Je pourrais vous parler de Moldovan qui m’a beaucoup appris devant le but. Mais que dire des joueurs comme Éric Carrière, Olivier Monterrubio, Mickael Landreau, Gillet, Fabri… Nous ne formions qu’un.

Vous obtenez entre autre le titre de champion de France en 2001… Si vous aviez 3 images à retenir de cette saison, quelles seraient elle ?

La joie de se retrouver sur le terrain. L’envie de gagner à chaque match. Et bien sûr la Pagaie.

C’est vous qui offrez le titre en inscrivant le but contre Saint-Étienne… Qu’est ce qui se passe dans la tête à ce moment là ?

Je suis heureux et je ne pense à rien d’autre que le moment présent. C’était mon anniversaire en plus…

OGC Nice et FC Lorient

Vous quittez Nantes pour rejoindre OGCNice. Dans quel contexte s’est fait le transfert ?

J’étais vraiment très triste de partir de Nantes. Je pensais vraiment terminer ma carrière là-bas. Mais c’est comme ça. C’est le football et j’ai dû l’accepter.

En 3 ans à Nice, vous côtoierez deux entraîneurs : Gernot Rohr et Frédéric. Comment définiriez-vous ces entraineurs ?

Ce sont deux personnalités différentes. Gernot m’a beaucoup protégé et me mettaiy en confiance à chaque match. Je tentais des gestes techniques énormes à l’époque. Il m’a rendu l’insouciance que j’avais plus jeune. Frédéric avait une façon de coach différente. Plus sévère, avec une voix plus soutenue (rires).

Frédéric Antonetti vous a repositionné à un poste de n°10. Comment est née cette idée ?

Un jour, il est venu me voir en me disant qu’il me voyait plus en soutien de l’attaquant pour lui mettre de bon ballon. J’ai accepté de suite car l’idée de régaler les potes me convenait parfaitement.

Marama et l'OGC Nice
Marama VAHIRUA et l’OGC Nice – Source OGCNice

Vous allez cumuler le rôle de buteur, mais aussi un rôle de meneur de jeu, avec cette volonté de faire jouer les autres. On a l’impression que ce poste a un peu disparu dans le football actuel non ?

Oui et c’est dommage d’ailleurs. Je pense que dans une équipe, on doit avoir de tout. Des grands costauds un peu bruts même, nous avons aussi besoin de joueurs qui se mettent au service du jeu pour faire briller les autres.

Après trois ans à Nice, vous prenez la direction de la Bretagne, pour rejoindre encore un autre nom du football français, Christian Gourcuff. Qu’est ce qui vous a séduit chez lui ?

Christian m’avait déjà contacté lorsqu’il coachait Rennes à l’époque. Je savais qu’à Lorient j’allais retrouver le style de jeu que j’affectionne. Le jeu son ballon… Le foot en une ou deux touches de balles. Une très belle expérience.

Marama VAHIRUA
Marama VAHIRUA et le FC Lorient – Source Sofoot

AS Nancy, AS Monaco et fin de carrière en Grèce

Vous prenez la direction de Nancy en 2010, un choix qui a étonné beaucoup, tant le jeu de Nancy à l’époque était défensif et peu « Vahirua compatible ». Pourquoi un tel choix ?

Le président Rousselot m’a contacté à l’époque car il souhaite changer le style de jeu de son équipe, et mon arrivée mon arrivée était dans le but de contribuer à cette évolution. Mais hélas pour moi, j’ai appris bien plus tard que le coach Correa ne souhaitait pas m’avoir dans son effectif car incompatible avec son style de jeu. Cela a été une énorme déception pour moi. J’ai demandé à partir dès le mois de décembre. C’est dommage car le club et toutes les personnes qui y travaillent ont vraiment été très gentils avec moi. Ils voulaient vraiment que je me sente bien parmi eux. Mais bon, le sportif ne suivait pas. Hélas pour moi.

Après un prêt à Monaco, un retour à Nancy, vous prenez la direction de la Grèce. Comment est vécu le football en Grèce ?

C’est un championnat moins élevé que celui de France mais avec malgré tout de très bonnes équipes. Pour une fin de carrière c’est très bien. Je n’y suis pas allé pour l’argent c’est certain. Le pays était en crise et il me restait encore un an de contrat à Nancy.

Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience à l’étranger ?

Un excellent souvenir. La mentalité des gens, la qualité de vie, le paysage, l’histoire du pays… c’était vraiment un très bon choix pour moi et les miens.

Vous mettez un terme à votre carrière pro après avoir joué la coupe des confédérations avec Tahiti en 2013. Qu’est-ce qui vous pousse à arrêter le football professionnel à 33 ans ? Qu’est ce qui a fait que c’était le moment de dire stop ?

Je n’ai jamais joué pour l’argent. Après mon expérience nancéienne un peu ratée, j’étais encore blessé et je ne me voyais pas jouer au Qatar ou ailleurs avec mes 5 enfants. J’ai une grande famille et je devais prendre les décisions par rapport à elle. J’ai donc choisi d’arrêter. Le foot devenait différent et il était temps pour un jeune vieux comme moi de laisser la place.

Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier ?

Celui d’avoir vécu un rêve éveillé pendant 16 années.

Sélectionné chez les espoirs, vous n’aurez jamais votre chance en équipe A. Qu’est ce qui a manqué selon vous pour aller encore plus haut ?

J’aurais pu devenir une star mondiale et pourquoi pas prétendre au ballon d’or mais il y avait des joueurs comme Trézéget, Henry, Pires… et surtout un certain Zinédine Zidane qui me barraient la route donc… (rires). Il faut être réaliste, si je n’ai pas été appelé en équipe de France A c’est que je n’avais tout simplement pas le niveau. Point.

J’arrivais à combler ma petite taille par ma vitesse avec et sans le ballon.

Votre petite taille n’a jamais été considérée comme un handicap dans votre formation ou votre parcours ?

Jamais pour moi car j’arrivais à combler ma petite taille par ma vitesse avec et sans le ballon. J’étais techniquement meilleur que beaucoup de joueurs dans mon équipe. Je n’ai jamais eu ce complexe en tout cas.

Quel est selon vous :

  • Votre plus beau but ?

Je ne sais pas… celui contre Toulouse à domicile avec Nice, retourné acrobatique pied gauche.

  • Votre meilleure saison?

Celle avec Lorient, avec autant de buts que de passes décisives

  • Votre plus grand regret ?

Aucun. J’ai toujours assumé mes choix.

L’APRES CARRIERE ET LA RECONVERSION

L’après-carrière est-elle une appréhension pour un footballeur de haut niveau ?

Je pense que c’est une question que tout le monde se pose à moment ou un autre dans sa carrière. On n’a jamais envie que ça s’arrête mais on doit l’accepter.

Depuis votre fin de carrière, vous êtes retourné là où tout a commencé à Tahiti en 2013. Un retour et une retraite programmé j’imagine ?

Non du tout. Je n’avais rien prévu et cela s’est décidé au Brésil après la coupe des confédérations. Avec ma femme nous avons fait le choix de rentrer chez nous.

Marama VAHIRUA
Marama VAHIRUA – Source Eurospsort

Entre Raynald Denoueix et Christian Gourcuff, vous avez côtoyé de grands entraîneurs français. Votre reconversion ne pouvait pas échapper au football…

Oh que non ! Ils m’ont appris tant de choses comme les valeurs d’un bon joueur mais aussi d’un homme que je ne pouvais m’arrêter et briser cette chaine. Je me dois aujourd’hui de continuer avec mes anciens coéquipiers à transmettre ces mêmes valeurs. Surtout aujourd’hui.

Vous avez occupé un poste de directeur technique à Tahiti… Expérience de courte durée. Quelles en sont les raisons ?

Pour réussir, il ne faut pas mélanger politique, politique sportive et terrain. Et à la fédération Tahitienne de football, il y avait tout en un. Je ne pouvais pas continuer mon travail de développement du football polynésien en sachant que ma hiérarchie n’allait pas me suivre. Donc j’ai fait mon choix.

Pour réussir, il ne faut pas mélanger politique, politique sportive et terrain. Et à la fédération Tahitienne de football, il y avait tout en un.

Comment est né le projet Les Stages Marama Vahirua ?

Je l’avais proposé à la Fédération Tahitienne de Football (FTF) dès mon arrivée mais finalement je les ai montés seul. C’est l’occasion pour moi de faire le point sur la qualité de nos jeunes garçons et filles.

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Stages Marama VAHIRUA – Source Infotourisme

A qui sont-ils destinés ? En quoi consiste ces stages ?

Il s’agit de stages pour les garçons et les filles âgé(e)s de 6 à 14 ans. C’est plus que du football. Je leur transmets des valeurs comme le respect… L’hygiène de vie est également au centre de leur apprentissage.

Comment expliquez-vous le peu de joueurs tahitiens dans le football (comparativement à la réunion, Guadeloupe) ? S’agit-il d’un problème de niveau, d’infrastructures, de détection, autres ?

Il s’agit uniquement de la volonté de la FTF. Elle a toutes les clés pour ouvrir les portes vers l’extérieur mais au contraire, son discours est que si tous les meilleurs quittent la Polynésie, le niveau local sera plus faible. Une bien drôle d’idée…

Envisagez-vous un retour dans un club de football en métropole ? Dans quel club et pour quelles fonctions ?

Je pense tous les jours à un retour en France pour continuer à transmettre mon savoir, mes valeurs… au plus haut niveau. Mais les places sont chères et à 20 000km de la France, c’est compliqué pour moi de me faire connaître des clubs.

L’argent évidemment est au centre de cette évolution. Les salaires ne sont plus les même et aujourd’hui on négocie déjà pour un petit de 13 ans.

Justement, quel regard portez-vous sur le football actuel ?

Le football a beaucoup évolué depuis des années. L’argent évidemment est au centre de cette évolution. Les salaires ne sont plus les même et aujourd’hui on négocie déjà pour un petit de 13 ans. On se doit d’évoluer aussi car les bases ne sont plus les mêmes qu’il y a 15 ans.

La formation française a parfois privilégié les joueurs physiques aux détriments des profils plus fluets et techniques… Avez-vous aperçu cette évolution dans les profils de ligue 1 ?

Oui forcément mais on est jugé sur les résultats et aujourd’hui la France est championne du Monde donc qui a raison qui a tort ?

Ce choix de formation a été revu et aujourd’hui, la technique est au cœur des centres de formation. J’imagine que ce n’est pas pour vous déplaire…

Non au contraire. Mais je pense que nous devons surtout apprendre aux futures générations que malgré les apparences, les choses ne sont pas si simples et qu’il faut respecter ce que l’on a car demain tout peut s’arrêter.

Quelles sont les grosses différences que vous observez avec votre époque ?

L’arrivée du Qatar dans le foot français.

Auriez-vous aimé jouer avec le VAR ?

Oui pourquoi pas ?

Quels sont les championnats que vous suivez ?

L’Angleterre et la France

Quels sont les entraîneurs qui vous inspirent ?

Suaudeau, Denoueix et Gourcuff.

Êtes-vous favorable à une ligue européenne fermée ?

Tout dépend le but recherché… ce qu’il y a derrière.

Enfin un dernier mot… aux amateurs de foot et supporters en France, qui sont de plus en plus interdits de déplacements. Qu’est-ce que ça vous inspire ?

Je pense que le monde est fait de lois et de règles et qu’il faut les respecter sinon tu seras sanctionné à juste titre. Dans le football c’est la même chose.

Un grand merci à Marama d’avoir accepté notre sollicitation avec autant de simplicité et de gentillesse. Nous lui souhaitons toute réussite dans la suite de ses projets.

JM