L1 – OM – Le billet de Najet RAMI (#17) : Le vélodrome, forteresse imprenable

Avec deux défaites lors des trois derniers matchs de championnat, l’OM se devait de réagir en accueillant Evian. Ce fut chose faite. La prestation proposée par les olympiens ne restera pas dans les annales des rencontres à domicile. Mais l’équipe a su s’imposer pour la 11ème fois consécutive à domicile cette saison et ainsi revenir à un point de l’OL avant son déplacement à Monaco. Face à une équipe d’Evian très moyenne, les hommes de Bielsa ont bien eu du mal à l’emporter, non pas que les Eviannais aient mis en diffuclté l’OM, mais plus simplement parce que les marseillais n’y arrivent plus. Où sont passés les enchaînements de passes et le pressing qui faisaient la force du jeu marseillais sur la première partie de saison ? L’OM a toutes les peines du monde à concrétiser ses occasions. Et pour marquer, encore faut-il cadrer. C’est le gros problème olympien actuellement, avec 17 tirs contre Evian, pour seulement deux cadrés. L’entraîneur marseillais apparaît lui même étonné par la maladresse de ses joueurs et expliquait tant bien que mal le travail effectué par les joueurs à l’entraînement. Visiblement, les choses semblent plus difficiles à mettre en place le jour du match et cela fait un mois que cette situation perdure.

Les joueurs offensifs sont toujours autant à la peine pendant qu’une fois de plus, deux joueurs défensifs ressortent du lot à l’issue de la rencontre : Morel et Dja Djedje. Ce constat illustre parfaitement du niveau de la rencontre contre les hommes de M. Dupraz, au cours de laquelle l’OM est ressortie vainqueur grâce à un penalty de Gignac. Si certains sont nostalgiques du jeu déployé par cette équipe en 1ère partie de saison, il faut oublier, du moins pour le moment. Les joueurs paraissent incapables de refaire les mêmes efforts de pressing , de défense et de mouvement collectif offensif. Quelles en sont les raisons ? La fatigue ? Peut être, puisque certains joueurs sont touchés par des crampes. Avec un match par semaine et beaucoup moins de rencontres disputées que leurs confrères lyonnais ou parisiens, les joueurs ne parviennent donc pas à tenir le rythme ? C’est en tout cas comme cela que nous sommes obligés d’analyser la situation. Ces mêmes joueurs qui aspirent à franchir des paliers et atteindre le haut niveau ? Qu’on se le dise, la ligue 1 suffira amplement.