
Si par le passé les olympiens voyageait bien mieux qu’ils ne recevaient, il parait important de souligner que cette saison la tendance s’est inversée. Dans une semaine à deux matchs, les marseillais avaient laissé deux points en route lors d’un déplacement à Lorient. Un match nul sans conséquence puisque dans le même temps, le PSG était tenu en échec 1-1 face aux rugueux lillois. Dans un vélodrome plus que bouillant, les marseillais ont enchaînés une 8ème victoire consécutive à domicile. Ce n’est certainement pas le succès le plus franc de la saison, mais les phocéens s’imposent 3/1 contre Metz et surtout retrouve une place de leader laissée moins de 24 heures au rival parisien, s’imposant contre Nantes la veille.
Les consultants étaient tous attentifs à la forme des marseillais et prêts à nous expliquer que l’OM aurait du mal à jouer deux matchs en si peu de temps, surtout avec la méthode Bielsa, qui exigent des efforts répétés. Les mêmes qui nous rappelaient cette fameuse règle statistique selon laquelle il serait difficile de gagner 2 fois de suite à domicile. Je vous invite par ailleurs à lire l’article de cette semaine consacré à la comptabilité dans le football.
Toujours est-il que l’OM finit hier son match en trombe et vient crucifier une belle équipe messine dans les dernières minutes, quand d’autres se seraient contentées de conserver le score de 2/1. Soulignons les performances de Dimitri Payet, que j’ai souvent égratigné par son inconstance. Rayonnant dans cette équipe, l’ancien lillois, pas avare d’efforts défensifs, éclaire le jeu marseillais par des passes lumineuses à l’image de son centre pour l’ouverture du score de Gignac juste avant la pause. Un but qui fait du bien, dans une première période où l’OM a eu du mal à mettre son jeu en place, avec un milieu de terrain inexistant à l’image d’Imbula, diminué, et un ton en dessous de ses derniers matchs. Cette équipe de Metz a causé bien des soucis aux locaux, et Mandanda a été décisif et permis à son équipe de rester devant à la pause.
Blessé, Imbula laisse sa place à Romao sur la seconde période. L’OM n’est guère plus séduisant mais ne lâche rien. Jusqu’au bout, l’équipe attaque dans l’optique de marquer quitte à se prendre un contre. Elle joue sur ses atouts et n’a aucune crainte de l’adversaire…ou du moins c’est ce qu’elle laisse paraître. A force d’insister, l’équipe finit par être récompensée et l’emporter par 2 buts d’écarts. Le score n’est pas forcément représentatif de la partie dans laquelle les olympiens ont été plus qu’inquiétés, comme l’a rappelé Bielsa en conférence de presse.
Et si contre Lorient, les attaquants ont manqué de lucidité devant les buts, ce fut moins le cas dimanche soir où ils ont été beaucoup plus lucides. Pour finir, j’aimerais revenir sur la force de cette équipe, sa capacité à procurer des émotions même si le match est loin d’être parfait. Et l’émotion dans le sport, n’est-ce pas une donnée importante pour les supporters ? Merci Marcelo
Références
[1] – Site lephocéen
[2] – Site OM
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