L1 – OM 2 / 1 NANTES – Le billet de Najet RAMI (#12) : Un OM taille champion

Thauvin passeur sur le second

Vendredi soir, l’Olympique de Marseille a aligné sa 7ème victoire consécutive à domicile en s’imposant 2/0 contre le FC Nantes en ouverture de la 15ème journée. Avec le rythme affiché et la qualité des matchs, l’OM se positionne clairement comme un candidat au titre de champion et qui contrairement au concurrent Parisien, ne dispute pas de coupe d’Europe cette année. Mais évoquer le mot « champion » peut faire peur aux plus superstitieux. Cela tombe bien, je ne suis pas du genre à faire attention aux échelles, aux chats noirs ou succomber à de quelconque superstitions.

Si l’OM a affiché un scénario inédit lors de sa victoire contre Bordeaux, les hommes de Bielsa sont revenus à un schéma plus classique, concrétisant rapidement ses temps forts en première mi-temps, par l’intermédiaire de Thauvin, et Rod Fanni. L’ancien bastiais, auteur d’un geste de grande classe, a permis à son équipe de faire la course en tête.

Il est également à l’origine du second but, en bottant un corner, bien repris de la tête par l’ancien lofteur, Rod Fanni. A force de persévérance et de travail, Florian Thauvin a su séduire son entraîneur. C’est un peu moins le cas de Barrada par exemple, encore en difficulté vendredi. Mais comme l’a souligné l’entraîneur marseillais après la rencontre « il manque de temps de jeu et ne joue pas à son poste naturel » et le franco-marocain a certainement besoin de temps pour revenir à son meilleur niveau.

Collectivement, les marseillais ont fait un match assez moyen, sans se créer de nombreuses occasions mais en étant ultra-réaliste. L’OM a su concrétiser ses 2 seules véritables occasions et s’est ainsi rendu le match facile. Mais n’oublions pas la grosse parade de Mandanda devant Gakpé à 1/0. La deuxième mi-temps aura été parfaitement gérée, tout en contrôle, à l’image de son coach très serein. Les marseillais auront par la même occasion rassuré toutes les personnes qui s’inquiétaient du rythme effréné imposé par l’entraîneur argentin, aussi à l’aise sur le banc qu’en conférence de presse, pour notre plus grand plaisir