
Trois points ! Voilà ce que le PSG retiendra de son voyage dans le Nord. Une victoire acquise dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Pour la première et dernière fois du match, Ibrahimovic se met en mouvement, profite de l’appel de Jallet côté droit (ou n’a absolument pas confiance en sa qualité de centre, à vous de choisir) et envoie Cavani dans la surface. L’Uruguayen montre alors qu’à son poste, il est l’un des tous meilleurs au monde.
La frustration que dégage ce PSG qui décide de ne pas jouer est encore plus grande des tribunes. Évidemment, le PSG a des circonstances atténuantes. Les parisiens enchaînent les matchs en ce moment, Laurent Blanc avait fait tourner, la saison est longue et il faut savoir gagner ce genre de match piège. Une fois qu’on a dit, que retenir de ce match ?

Tout d’abord, parlons de Marquinhos. Pas encore au top sur un match complet, on sent, néanmoins, qu’il a quelque chose, des attitudes de patron qui ne trompent pas. Sa marge de progression semble énorme, mais les bases sont là et il est bien plus rassurant à voir que Mamadou Sakho.
L’autre élément à retenir de ce match n’est pas une surprise. Il s’agit de Marco Verratti par qui passent tous les ballons. Rarement un joueur de cet âge ne m’avait autant impressionné. Toujours la tête haute, il a encore tendance à trop garder le ballon mais il faut bien dire que ses partenaires ne l’aident pas en ne proposant aucune solution.
Côté latéraux, la hiérarchie semble clairement établie. Digne est encore loin du niveau de Maxwell (mais qui en doutait?) alors que l’écart semble se creuser entre Jallet et Van der Wiel.
Enfin, parlons du cas Ibrahimovic. Statique, nonchalant, il ralentit le jeu. Le PSG ne peut et ne pourra pas jouer vite et mettre beaucoup de rythme tant que Zlatan jouera ainsi. Il ne bouge que lorsque le ballon est proche de lui, joue arrêté, même balle au pied. Sa prolongation de contrat est un mystère footballistique. On comprend le sens du business, mais développer un jeu collectif avec ce joueur relève d’une douce utopie. Tant que le PSG jouera avec Zlatan en pointe, obligeant Cavani à un poste sur le côté, ce PSG aura du mal. Cavani est bon en sélection sur le côté, mais il alterne souvent avec Suarez ou Forlan pendant le match et surtout n’a pas de coéquipier aussi statique que le Ibra d’hier. En parlant de Cavani, son but sauve son match. Il s’est montré très brouillon, mais impliqué et courageux dans le travail défensif.
Enfin, je dois bien avouer que je n’ai absolument pas compris le coaching de Laurent Blanc. Pourquoi terminer avec 4 milieux centraux ? Quelle est l’intention de l’entraîneur ? Préserver le score et garder le ballon certainement, mais un « dynamiteur » type Ménez ou Lucas aurait pu faire du bien et mettre la pression sur la défense adverse, laissant planer le doute sur un hypothétique contre assassin. Au final, Valenciennes n’est pas passé pas loin de l’égalisation en fin de match.
Un mot sur l’arbitre du match qui a tout sifflé à l’envers. Rien d’étonnant dans cette L1, mais quand un match manque de rythme et que l’arbitre siffle les moindres petits duels,.ça n’aide pas à améliorer la qualité du match.
Enfin, niveau ambiance, on avait à faire à un match du mercredi. Le kop du VA était actif tout au long du match, mais rien de bien exceptionnel. Les supporters parisiens refoulés avec leur billet en main, seront ravis d’apprendre qu’une bonne partie du stade s’est levée d’un seul homme pour manifester sa joie lors du but de Cavani. Supporters parisiens et valenciennois se côtoyaient donc un peu partout dans le stade sans qu’aucun incident ne soit à signaler.
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