
Les matchs de Ligue des Champions Shakhtar Donetsk / Borussia Dortmund et Real Madrir / Manchester United viennent à peine de se terminer que je m’empresse de me préparer : Direction el Estadio Olimpico de la UCV de Caracas pour le premier match de Copa Libertadores du groupe 8 entre le Caracas Futbol Club et le club brésilien de Fluminense.
Après un weekend de carnaval (jusqu’au mardi), les caraqueños ne sont pas encore tous rentrés en ville, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Les bouchons sont beaucoup moins denses que d’habitude. Cependant, nous préférons ne pas prendre de risques et faire une bonne partie du chemin en métro.
Le temps de récupérer nos billets achetés sur internet et la file d’attente pour entrer dans le stade grandit à vue d’œil. Nous arrivons juste avant le coup d’envoi, manquant ainsi les festivités d’avant match. L’ambiance est excellente, la barra du Rojo fait le spectacle : chants, mini feux d’artifice, pétards, drapeaux. Le match est lancé et les fans ne s’arrêteront plus de chanter (sauf à la mi-temps).
Côté football, il est à noter l’absence de Deco. Rafael Sobis est quant à lui bien là, ainsi que Fred, l’ancien lyonnais pour Fluminense. Le champion brésilien est évidemment favori de ce match et cherche tout d’abord à poser son empreinte sur la rencontre. Le terrain est d’une qualité moyenne ce qui n’aide pas les 22 acteurs à élaborer un jeu chatoyant. Résultat, beaucoup de duels, beaucoup de coups donnés et rendus. Les coudes sont de sortie sur chaque action aérienne mais l’arbitre laisse jouer.
Petit à petit la tension va redescendre et les deux équipes vont enfin essayer de proposer du jeu. Rien d’exceptionnel, mais Caracas semble légèrement mieux loti sur cet aspect. Otero et Jimenez au milieu font énormément de bien aux locaux. Fluminense semble se contenter de contres et de long ballons adressés à Fred qui, par sa protection de balle, permet à son équipe de remonter et de mettre en dangereux l’arrière garde du Rojo. Après quelques situations chaudes devant les buts de Baroja (Caracas), c’est finalement Caracas qui va se procurer la première énorme occasion. Un bon débordement côté droit, un bon centre à ras de terre, une reprise contrée, puis un tir qui passe à ras du poteau. Le stade se lève mais les filets ont tremblé du mauvais côté. Qu’importe, l’ambiance redouble d’intensité. C’est le moment choisi par Fluminese pour placer un contre fatal. red récupère un ballon mal dégagé par la défense de Caracas suite à une frappe de Rafael Sobis et sans contrôle enroule en force sa frappe qui ne laisse aucune chance à Baroja. Loin d’être abattue par cette ouverture du score, la barra du Rojo fait comme si rien ne s’était passé et intensifie encore ses encouragements. Mais c’est bien sur ce score de 1/0 en faveur des brésiliens que l’arbitre siffle la fin de la première mi-temps.
Au retour des vestiaires, Caracas tente de prendre le jeu à son compte. Mais Fluminense est bien regroupé et ne laisse aucun espace aux locaux qui manquent cruellement d’imagination offensive. Les percées balles au pied de Otero ou Jimenez sont souvent infructueuses et les brésiliens ne sont guère inquiétés. Mais, petit à petit, la pression va s’intensifier. Sans toutefois être exceptionnel, Caracas parvient à se créer des opportunités. Portés par le public, les caraqueños vont pousser les brésiliens à la faute sur quelques actions. Les coups francs bien placés et les corners obtenus ne sont guères dangereux. Les remplaçants entrés en jeu n’y changent rien. On se dirige vers une défaite du Rojo lorsque suite à un ballon donné en retrait par son défenseur, le portier brésilien prend le ballon à la main. Coup franc indirect au point de pénalty. Tout le stade est debout. Malheureusement, le tir de Otero passe juste à côté du poteau gauche de Diego Cavalieri. On en restera là. Malgré une très bonne résistance et un match plein d’envie et de détermination, Caracas s’incline à domicile face au champion brésilien emmené par un Fred très intéressant.
Prochain match, mercredi prochain en Copa Libertadores chez les chiliens de Huachipato.
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